Nous y voilà !
J'ai le plaisir de vous faire découvrir un petit extrait de mon futur livre !
J'espère de tout mon coeur arriver à le publier un jour...
Tous vos commentaires ne manquerons pas d'être lus et remerciés.
La nuit commençait à se faire noire.
La lune se faufilait derrière les nuages qui voilaient son éclat.
Sous ses maigres rayons était assis un vieux monsieur, les yeux fermés, en position de tailleur.
Son dos était bien droit, ses mains reposaient sur ses genoux et sa longue tresse dessinait des spirales autour de lui au gré du vent.
Il s’était mis torse nu et lorsque l’astre lunaire daignait l’éclairer, on pouvait y découvrir des peintures de cérémonie.
Il posait là depuis le coucher du soleil et ne se relèverait qu’à son lever.
Il flottait dans l’air des senteurs connues de la seule nuit. Le sage fut frôler mainte fois pas les animaux de l’obscure mais aucun ne dérangea sa méditation.
L’aube apparu et avec lui, un étalon venu chercher son ami veilleur.
L’homme se redressa péniblement et se fit aider dans sa marche matinale par son compagnon à 4 pattes en se maintenant par la crinière.
Ils marchèrent ainsi jusqu’au bout de la prairie. Puis, ils s’engouffrèrent dans l’épaisse forêt et n’en ressortirent que 2 heures plus tard. Ils arrivèrent enfin à leur destination finale, une ferme aux abords de la ville.
L’étalon abandonna le vieillard au pied de l’escalier menant à la terrasse en bois qu’il gravit avec fatigue. Il entra dans la maisonnée aux effluves caféinées.
Là, se tenait son épouse qui préparait le petit déjeuner pour une armée de Jeunes Hommes affamés.
Une bonne dizaine se présenta bientôt à la table. Ils se connaissaient tous mais n’étaient cependant pas de la même famille. Tous les ans, les plus jeunes se rassemblaient dans ce lieu centenaire pour rejoindre le vieux sorcier indien et fêter la naissance d’un nouveau guerrier dans la tribu.
Seulement cette année, le sorcier avait accueilli entre ses murs un jeune homme malade. Son esprit guerrier bataillait pour se faire connaitre tandis que le corps du novice luttait pour l’étouffer. La cérémonie de la nuit passée devait aider le corps à accepter son nouveau statut.
Le sorcier se présenta devant le visage blanc de sueur de l’agonisant. La nuit avait été épouvantable pour lui et ses futurs équipiers avaient veillé à tour de rôle à son chevet, évitant de le laisser seul une seule seconde.
C’était au tour de la petite fille du vieillard d’éponger le front pâle du jeune homme.
« Comment va-t-il Katy ? »